Il fut un temps où le marché du Kremlin-Bicêtre était un lieu vivant, accessible et populaire.
On y retrouvait ses commerçants préférés, ses voisins, une ambiance chaleureuse et animée.
Aujourd’hui, il suffit d’y passer pour sentir la différence : un espace clairsemé, une fréquentation en chute libre, une perte d’âme.
Un déclin progressif et des choix mal expliqués
Depuis plusieurs années, le marché forain est en net recul :
- Plus de 30 commerçants ont quitté les lieux.
- L’offre est appauvrie, la fréquentation diminue.
- L’ambiance d’autrefois semble avoir disparu.
En 2021, la mairie a organisé un référendum sur une question fermée :
« Approuvez-vous l’organisation du marché avenue Eugène Thomas les mardis, jeudis et dimanches matins ? »
Avec seulement 6,5 % de participation, cette décision a pourtant servi de base à une réforme radicale : suppression des horaires d’après-midi, recentrage géographique, réduction de l’activité.
Juin 2025 : un revirement soudain
Et voilà qu’en juin 2025, à moins d’un an des élections municipales, la municipalité change de cap sans concertation : retour partiel à des horaires d’après-midi.
Mais ce retour en arrière, précipité, n’a pas eu l’effet escompté :
- Les commerçants ne sont pas revenus.
- Les habitants n’ont pas repris leurs habitudes.
- Le marché reste vide, désorganisé, peu attrayant.
Un marché lourdement subventionné… pour quels résultats ?
Ce que beaucoup ignorent, c’est que le marché forain coûte cher à la ville.
Il est aujourd’hui entièrement sous régie municipale. Et pour garantir son fonctionnement, la mairie injecte près de 400 000 € par an.
Un marché déficitaire, maintenu artificiellement à flot, alors que sa fréquentation ne cesse de baisser.
Par contraste, lorsqu’il était géré en délégation de service public, ce marché :
• rapportait de l’argent à la commune,
• était beaucoup plus vivant,
• offrait une plus grande diversité d’offres,
• attirait davantage de commerçants et d’habitants.
Aujourd’hui, nous avons un marché sans âme… et coûteux pour les contribuables du Kremlin-Bicêtre.
Ce que nous entendons, semaine après semaine
Même sans avoir encore organisé de réunion dédiée à ce sujet, nous recueillons très régulièrement les retours :
• Des habitants, qui ne comprennent pas les horaires ou qui n’y trouvent plus ce qu’ils recherchent.
• Des commerçants, qui expriment leur lassitude face à une gestion instable et peu lisible.
Tous décrivent un marché désorganisé, vide, démobilisant.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Nous ne voulons pas imposer un point de vue.
Mais nous refusons que le silence remplace le débat.
Alors, nous vous posons simplement deux questions :
- Qu’en pensez-vous ?
- Qu’attendez-vous d’un marché forain dans votre ville ?
Le marché était venu en.1998 quand je suis arrivée sur la commune nos dimanches après midi été comme.hiver permettait de s aérer. Il allait de l avenue de fontainebleau au métro en les commerçants tournaient matin fruits et légumes un peu de vêtements et après midi que des vêtements.
Ramenez nous le marché d avant.merci
Aujourd’hui
Merci beaucoup pour votre témoignage.
Vous décrivez avec justesse ce que beaucoup d’habitants regrettent aujourd’hui : un marché vivant, qui rythmait les dimanches après-midi, offrait de la diversité, et permettait à chacun de s’aérer, de se retrouver, de faire ses achats dans une ambiance chaleureuse.
Ce marché, qui s’étendait jusqu’au métro, faisait véritablement partie de la vie locale. Il était une fierté pour la commune et un rendez-vous incontournable du week-end.
Aujourd’hui, comme vous, nous pensons qu’il est temps de repenser ce marché avec ambition et clarté. Non pas pour revenir en arrière par nostalgie, mais pour retrouver ce qui faisait sa force : la diversité, l’accessibilité, la convivialité, la fréquentation.
Merci encore de partager votre souvenir. C’est avec des voix comme la vôtre que nous pourrons rouvrir le débat et reconstruire un marché qui rassemble.
Et vous avez raison : ramenons le marché d’avant, ou mieux encore, construisons ensemble celui de demain.